Grand Pique-Nique
Brin d’Herbe vous invite pour son grand pique-nique le dimanche 15 septembre !
Rendez-vous au magasin de Chantepie à partir de 12h00 avec votre pique-nique à partager.
Pour ce moment convivial les producteurs vous offrent une boisson dès votre arrivée.
À très vite !
Brin d’Herbe en fête 2018
Brin d’Herbe en fête 2018 consultable sur notre site et dans nos magasins … découvrez chaque semaine une recette festive sur notre page Facebook !
Les commandes seront prises jusqu’au samedi 15 décembre
Brin d’herbe en fête 2017
Consultez le brin d’herbe en fête sur notre site et dans nos magasins … nous prenons vos commandes jusqu’au 16 décembre!
Brin d’Herbe fête ses 20 ans !!!
Rendez-vous le samedi 23 juin à Vezin Le Coquet pour les 20 ans de Brin d’Herbe !
AU PROGRAMME :
De 14h à 17h Ateliers – GRATUIT
- Découverte de la photographie argentique
- À la découverte des émotions : atelier méditation (14h et 15h30)
- Maquillage pour les petits et les grands
- Lecture à voix haute « Un pti’bout de médiathèque
De 17h à 19h Temps fort Totem – GRATUIT
- Réalisation d’un grand totem « Imagine toi Brin d’Herbe » (ramène des choses qui te font penser à Brin d’Herbe)
- Atelier d’écriture
19h Apéro suivi du repas – 8€ adulte & 5€ enfant de – de 12 ans
- Vous apportez le dessert on s’occupe de la boisson et du plat principal
21h Concert « C’est qui paulette? »- GRATUIT
Suivi d’une guinguette festive
Retrouvez le flyer ici! Et pour plus de renseignements rdv en magasin et/ou sur facebook !
Zone de gratuité
Une zone de gratuité chez Brin d’Herbe ?
Plutôt deux fois qu’une !
Le grand jour approche sérieusement pour Brin d’Herbe, plus que quelques semaines avant l’ouverture de notre nouveau magasin de Chantepie. Et dans ce magasin, nous vous avons réservé quelques mètres carrés (vous verrez, ce n’est pas rien) pour que vous puissiez déjeuner sur place, passer un moment avec les enfants, boire un thé ou un café… et profiter d’une zone de gratuité.
Mais c’est quoi une zone de gratuité ?
Une zone de gratuité, c’est un espace où on prend et on donne librement. Pas d’argent mais pas non plus de contrepartie. On peut déposer sans prendre, on peut prendre sans donner. L’idée, c’est de faire selon ses besoins. Une zone de gratuité n’est pas une poubelle, ni un magasin. Son but, c’est que l’objet ou le produit dont vous n’avez plus besoin croise le chemin de quelqu’un qui le cherche à un moment ou à un autre. Vous avez ramené trop de paprika fumé de votre dernier séjour en Espagne ? Peut-être qu’un de vos voisins de panier avait justement prévu de réaliser une recette avec cet épice et se demandait comment en trouver sur la route vers Brin d’Herbe.
Mais ça va être un sacré bazar ?
On va faire en sorte que non, parce qu’on voudrait faire de ces zones de gratuité des espaces à la fois utiles et familiers : qu’ils fassent partie du paysage Brin d’Herbe, que vous y pensiez pour donner et prendre mais que ça ait du sens. On envisage donc de rester dans une thématique qui nous ressemble, autour de la cuisine et de la gourmandise. Livres, ustensiles, épices… Peut-être pas la passoire en pâte à sel réalisée par votre fils pour Noël mais pourquoi pas ce livre sur la cuisine pour les bébés que vous conservez alors que votre petit dernier a eu son permis de conduire il y a 6 mois.
Evidemment, notre deuxième magasin n’est pas en reste et on prépare activement une zone de gratuité aussi à Vezin. Le moment venu, vos retours seront les bienvenus pour que ces zones de gratuité nous ressemblent… et vous ressemblent !
Brin d’Herbe en fête 2016
Toute l’équipe de Brin d’Herbe est à votre disposition pour vos commandes.
N’hésitez pas à consulter le document ci-dessous pour connaitre les tarifs et les nouveautés.
Attention nous fermerons à 16h les samedis 24 et 31 décembre.
Bonne fêtes de fin d’année !
Automne 2016
Bonjour,
Le GAEC Apilupy a vu le jour en février 2013. Il est né de la constatation qu’une production de miel avec 250 ruches vendue au détail était trop limite pour en vivre.
Mon idée était donc d’adjoindre à cette production de miel, une production de gelée royale. Mais, seul, je ne me voyais pas assumer ces deux productions de front. En suggérant à Pierre-Yves une association avec création d’un atelier de production de gelée royale et une augmentation du cheptel de 300 ruches, il apparaissait possible de faire vivre le projet. Pierre-Yves s’est lancé…
et le GAEC Apilupy a vu le jour en février 2013…
La production de gelée royale est technique. Elle s’appuie sur la sensation d’orphelinage de la colonie d’abeilles, ce qui provoque la sécrétion d’une gelée enrichie par les abeilles nourricières pour alimenter les larves qui, potentiellement deviendraient reine. Le rythme de cet atelier vient s’imposer au rythme global de l’exploitation apicole. Ainsi, les opérations liées à la production de miel telles que les poses de hausses, les transhumances, les récoltes, les extractions de miel, la production d’essaim, etc… viennent s’articuler autour des 4 demi-journées par semaine que l’on consacre de manière cadencée à la production de gelée royale. Nous mettons en route cet atelier autour du 15 mai de chaque année, après la première grosse production de miel de printemps. Et l’atelier se termine autour du 10 août. Ceci correspond à environ 25 levées (ou plus explicitement, 25 interventions sur les ruches pour en extraire la gelée). Nous mettons en place 20 ruches consacrées à la gelée. Sachant qu’une ruche produit en moyenne 700-800 grammes sur la saison, notre objectif est d’atteindre 15 kg de gelée sur une année. Ceci reste tributaire du choix des colonies (aspect génétique : il y a des colonies qui sont plus enclines que d’autres à sécréter de la gelée) et du temps qu’il fait…
Le printemps est donc une période cruciale pour l’apiculteur…
Concernant les bienfaits de ce produit, je vous encourage à demander à nos responsables magasins les petits fascicules qui vous expliqueront par le détail ce que l’on peut attendre d’une cure de gelée royale.
Apicolement vôtre.
Ludovic FAUVEL pour le GAEC Apilupy.
Été 2016
La fête du lait, millésime 2016
un dimanche matin pas comme les autres….
d’abord il a fallut se lever, s’habiller et pas de petit déjeuner car … « Surprise ! » ont dit papa et maman.
Ma petite sœur Jeanne avait mis ses bottes mais elle s’est endormie en allant à la ferme. Quand elle s’est réveillée, on était au milieu des vaches ! On a vu la traite, les vaches qui attendent pour donner leur lait en mâchant tout le temps un gros chewing-gum. Après on a donné du lait aux petits veaux qui étaient tout excités parce qu’ils avaient faim.
Nous aussi on avait faim, heureusement maman l’a bien vu alors on est allé dans l’étable des vaches où il y avait plein de tables avec du lait, du chocolat, des céréales, du pain, du beurre…. Miamm !!
Papa nous a même dit « ce serait bien que vous mangiez comme ça tous les matins les enfants…. ».
Après, l’âne Zébulon nous a emmené sur son dos faire un tour dans les champs de coquelicots et on a plongé dans la piscine de paille. Jeanne a fait un bouquet pour maman et moi j’avais de la paille dans la culotte. On a gardé les bol « fête du lait bio » comme ça on fera toujours des bon petit dèj’. Et l’année prochaine, c’est moi qui trait les vaches…
Matthieu, 9 ans
Hiver 2016
Brin d’herbe, un choix pour la planète !
Si l’on vous dit « émissions de gaz à effet de serre », GES, que répondez-vous ? Probablement combustion du pétrole, pots d’échappement, usines et autres traînées de kérosène laissées par les avions. Pourtant un autre secteur économique, composé d’animaux ruminant paisiblement et de cultures champêtres, contribue lourdement au réchauffement climatique : l’agriculture.
Deux gaz en sont la cause. D’une part le méthane, 28 fois plus réchauffant que le gaz carbonique (CO2) provient des fermentations entériques (qui ont lieu dans les intestins) des bovins, des déjections animales et des rizières. Le protoxyde d’azote d’autre part, au pouvoir réchauffant 310 fois plus fort que le CO2, émane des terres agricoles lorsque l’aération des sols est imparfaite ce qui entraîne une anaérobie et donc une perturbation du cycle de l’azote. L’industrie des produits chimiques (pesticides et ammonitrates) est également une source de pollution gigantesque. La France, qui est le premier pays producteur de bovins en Europe et le septième consommateur d’engrais minéraux dans le monde, contribue donc de manière importante au réchauffement climatique.
L’agriculture et le climat sont intimement liés l’un à l’autre. D’un côté l’agriculture est menacée par le changement climatique : l’augmentation des températures, de la fréquence et de l’intensité des périodes de sécheresse, mais aussi des pluies extrêmes et de l’érosion, met dans le monde entier la production alimentaire en difficulté. Et de l’autre côté l’agriculture contribue au changement climatique en pesant pour 24% des émissions mondiales de GES.
Alors comment peut-on agir pour réduire les émissions de GES et ne pas dépasser l’objectif de +2°C fixé par la COP 21 à l’horizon 2100?
En tant que paysans nous avons le devoir et la responsabilité d’améliorer nos pratiques pour que nos activités respectent au mieux les équilibres de la planète. C’est sur ce chemin que Brin d’herbe s’est engagé depuis près de 25 ans :
- en favorisant le stockage du carbone dans les sols et dans les forêts (lutter contre la déforestation, promouvoir la haie et un bocage dense, encourager les systèmes herbagers car les prairies sont des puits de carbone)
- en produisant de la biomasse (bois déchiqueté) pour des énergies renouvelables, des biomatériaux (chanvre, lin,…)
- en développant des techniques culturales qui favorisent la vie microbienne du sol et la production d’humus source de fertilité,
- en accordant davantage de place dans notre assolement aux engrais verts et aux légumineuses qui fixent l’azote de l’air
- en préservant la biodiversité et la faune auxiliaire
- en limitant, voire supprimant pour ceux d’entre nous qui sont en agriculture biologique, l’usage des produits chimiques (pesticides et ammonitrates)
Choisir Brin d’herbe c’est donc s’engager au quotidien dans cette démarche pour le climat en privilégiant les produits de saison, locaux et biologiques.
Gwénaël FLOCH
Newsletter
Suivez-nous !